Le goût de Dieu se perd

Cependant on observe une demande réelle au niveau de la prière et nos contemporains parlent volontiers de Dieu.

Si l’on veut redonner de la vigueur à la démocratie française, il importe que les personnalités se construisent dans le respect d’un faisceau de valeurs : vérité, honnêteté, transparence.

Henri Madelin « Sous le soleil de Dieu »

Et, selon l’enseignement de l’Église, aucun chrétien ne peut échapper à la nécessité intérieure d’un combat spirituel, comme le rappelle fortement saint Paul. Puisqu’il ne fait pas ce qu’il voudrait faire, le croyant doit apprendre à se construire personnellement pour résister aux tentations de l’argent, du pouvoir, de la confiscation d’autrui.

Ainsi, le sens de Dieu et le goût d’être fidèle à ce qu’il propose sont des appuis importants pour ne pas être emporté à tous vents de doctrine et pour ne pas tomber dans le piège des nombreuses séductions présentes dans une société riche et développée. Une éducation rigoureuse à la vie spirituelle doit pouvoir y aider.

On voit aussi, à travers les sondages, que la religion s’est dépréciée, en particulier dans sa forme institutionnelle qui ne séduit guère. En revanche, on observe une demande réelle au niveau de la prière et, si nos contemporains ne se réfèrent pas à Jésus Christ, ils parlent volontiers de Dieu. On perçoit donc quand même une certaine attirance pour diverses formes de transcendance.

Henri Madelin, Sous le soleil de Dieu, p. 36

Dans la même rubrique…

Mots-clés

Articles liés

Revenir en haut