Frère Albert Pfleger est né à Stotzheim (Alsace) en 1900. A cette époque cette province française était allemande. A l’âge de 13 ans il partit au juvénat en Suisse. Albert reste à Fribourg et à Saint-Gingolph jusqu’en 1919 où il poursuit sa formation.
Après son premier engagement il demande à partir en mission. Il est d’abord nommé en Turquie, à Scutari (Uskudar). A partir de 1921 on le retrouve en Macédoine à Monastir (Bitolj).
C’est en 1928 qu’il arrive en Hongrie à Budapest. Il fait partie des fondateurs de l’école qui s’appellera l’Ecole Champagnat.
Il a protégé et souvent sauvé de nombreuses personnes dont des soldats alsaciens qui désertaient l’armée allemande, et surtout des enfants juifs, élèves de l’école Champagnat.
Cela lui a valu d’être arrêté en 1944 et torturé par la Gestapo, emprisonné et de justesse sauvé par l’effondrement du Reich. Il est libéré par les Russes.
Son héroïsme lui a valu de nombreuses distinctions, notamment la médaille de « Juste parmi les Nations » décernée par l’État d’Israël, la Légion d’honneur, les Palmes académiques, la Médaille du combattant volontaire, de la France libre et citoyen d’honneur de Stotzheim et de Budapest. Extrait de « Juste parmi les Nations »
Retour en France
F. Albert rentre en France en 1948. Pendant plusieurs années il assure la fonction de « Délégué au vocations ».
En 1961 il est nommé à « Notre Dame des Victoires » à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier. Il restera 23 ans dans cet établissement d’abord comme enseignant puis comme secrétaire comptable.
En 1984 il se retire à Varennes-sur-Allier dans la maison de retraite des Frères où il passera les dernières années de sa très longue vie.
→ Où trouver les recueils sur la Vierge Marie publiés par le F. Albert Pfleger
→ VIDEO F. Albert a été interviewé en 1987 à Varennes-sur-Allier.