Pour ce qui concerne la religion, je suis immature, j’en conviens. Si je comparais ma culture spirituelle à celle que j’ai du roman, elle se limiterait à la comtesse de Ségur, au « Club des cinq » et à la « Bibliothèque Verte », et je serais bien obligé de trouver la littérature peu représentative de ma vie d’adulte… On me conseillerait alors de découvrir Balzac ou Faulkner et ce ne serait pas du luxe.
Thierry Bizot : Catholique anonyme" p.44