Jésus guérit le mal-être et les blessures
Le mot « santé » et le mot « salut » viennent de la même racine latine salus. Cette racine commune illustre une vérité que nous avions oubliée dans ces décennies de rationalisme dur : l’être humain est un, corps, cœur, esprit et âme. Et le mieux-être de l’un de ses constituants a des effets bénéfiques sur toute la personne.

Lors d’une grande enquête pour un autre livre, « La foi qui guérit », j’avais recueilli des témoignages qui montraient qu’une guérison spirituelle peut entraîner une guérison psychique et même physique.
Il serait vain de se perdre en débats stériles sur ce qu’il faut attribuer à l’intervention de Dieu (quel que soit le nom qu’on lui prête) et à celle des hommes (psychanalyste, médecin, prêtre, guru, ami … ). La plus « miraculeuse » des interventions de Dieu passe toujours par des médiations humaines, si ténues soient-elles. Que l’on ait ou non la foi, on ne peut que reconnaître la force du spirituel et son interaction avec toutes les composantes de l’humain.
Le succès grandissant des nouvelles thérapies montre que pour soigner ses maux de tête ou une fatigue récurrente, on a recours de plus en plus à des thérapies de l’âme. Les thérapies spirituelles n’ignorent pas pour autant les lois de la psychologie. Les chemins de guérison passent toujours par la parole, le travail sur les souvenirs, le pardon, le deuil, l’amour…
Revenons aux catéchumènes et à ce qu’ils disent du « salut » global qui est entré dans leur vie avec leur conversion. On y constatera la place qu’y tient la parole échangée pendant de longs mois avec l’accompagnateur ou le groupe des catéchumènes, la communauté qui accueille, les mains qui se tendent, notamment celles des conjoints.
« C’est incroyable comment Dieu place des gens sur notre chemin pour que l’on ne flanche pas »,
constate Régine.
(Les nouveaux convertis p. 124)