Le parcours des catéchumènes a un goût d’Évangile.
C’est l’appel de Jésus aux apôtres : « Viens et suis-moi. » C’est l’invitation que Jean-Paul II répète à toutes les journées mondiales de la jeunesse, en proposant aux jeunes rien moins que d’être des saints, et en leur assurant que
« Jésus, l’ami intime de chaque jeune, a les paroles de la vie ».

Les défis que nous avons évoqués deviennent simples si la religion catholique continue de se purifier de sa gangue sociologique de religion dominante pour redevenir ce quelle a vraiment vocation à être : un lieu où l’on fait avec d’autres l’expérience de la rencontre de Quelqu’un, où l’on peut profiter de la richesse d’une tradition spirituelle et où l’on est aidé à discerner le vrai du faux spirituel au cœur de l’expérience personnelle.

Alors les dogmes, la morale rigide, les maladresses de l’Église… tout cela devient secondaire par rapport à cette rencontre vitale. Les catéchumènes en témoignent.