Les convertis du XXè siècle : Philosophes et journalistes chrétiens

Comment ne pas évoquer la séduction qu’exerce le catholicisme sur Simone Weil ? Il y a aussi la place que tiennent les catholiques reconnus comme tels dans la presse et la vie intellectuelle.

Plus que cela, il exerce une attirance ! En témoignent philosophiquement l’influence de l’existentialisme chrétien incarné par Gabriel Marcel, l’école des valeurs avec Le Senne et Lavelle, l’ouvrage d’Henri Bergson « Les deux sources de la morale et de la religion » considéré à sa parution en 1932, comme valant adhésion du philosophe au christianisme. Et puis comment ne pas évoquer la séduction qu’exerce le catholicisme sur Simone Weil.?

Il y a aussi la place que tiennent les catholiques reconnus comme tels dans la presse et la vie intellectuelle. Dans Le Monde justement, le feuilleton philosophique a été confié à Jean Lacroix, et c’est un autre universitaire lyonnais, André Latreille, qui assure la chronique des livres d’histoire ; un autre catholique, Pierre-Henri Simon, héritera du feuilleton littéraire.

De ce fait ils occupent une position stratégique reconnue, et personne ne trouve anormal que le grand quotidien lu par les intellectuels confie une telle responsabilité d’évaluation et de critique à des catholiques. A l’époque aussi, toute une génération qui a grandi dans un catholicisme militant, reçu une éducation marquée par l’idéal religieux chrétien, se retrouve dans les facultés et vient grossir les rangs des universitaires catholiques dans la Paroisse universitaire.

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