La foi et le rapport à Dieu.
De manière générale, les jeunes qui s’engagent dans une religion étudient et réfléchissent. En outre, si l’implication dans la vie religieuse est moins fréquente aujourd’hui qu’hier - hier la religion obéissait à une norme sociologique, on était catholique comme on était breton - elle apparaît sans doute désormais plus profonde. On allait massivement à la messe mais sans prier pour autant, tandis que ceux qui aujourd’hui rejoignent une religion ont globalement une vie de prière, ils expriment un désir spirituel plus authentique.
Ainsi, dans le monde chrétien, le désir de guérison apparaît un sentiment très important : les gens attendent de la religion qu’elle change leur vie, la spiritualité doit leur apporter du bonheur, les aider à vivre et leur donner des solutions concrètes.
Un adolescent croyant attend donc de ses week-ends spirituels, de ces rencontres, comme les rassemblements de Taizé ou des JMJ, qu’ils lui fassent du bien. On peut se moquer un peu de telles attitudes mais, en réalité, il est assez sain qu’un jeune ait le désir de développer sa vie spirituelle et cherche en cela le bonheur.
Avec tous les dangers de fusion, de confusion que cette réalité peut comporter… Car cet intérêt ne correspond pas toujours à une démarche spirituelle !
Jacques Arènes, « N’ayons pas peur des ados » p 115
→ A ECOUTER Vincent Rodier, diacre, parle de sa prière (extrait d’une interview)