Le thélémisme : une religion de la chair

De nos jours, quantité de groupes apparaissent sur la scène internationale ou régionale et produisent des spectacles et jeux de scènes décadents à un degré jamais atteints jusqu’alors.

De nos jours, quantité de groupes apparaissent sur la scène internationale ou régionale et produisent des spectacles et jeux de scènes décadents à un degré jamais atteints jusqu’alors.
Les anciens Iggy Pop et Alice Cooper sont, de fait, nettement dépassés par des productions comme celles des groupes Christian Death, Eros Necropsique (Album Charnelle Transcendance), Necrophagia (Thought eyes of the dead uncunt) et plus encore Rockbitch un groupe féminin à l’origine de plusieurs albums comme Bitchcraft ou The Bitch O’Clock News…

Cette tendance, est non seulement décadente, mais verse de plus en plus dans une véritable violence pornographique à caractère religieux, aussi paradoxal que cela puisse paraître.

Ce mode d’expression est très proche dans son esprit des artistes appelés Performers, c’est-à-dire ceux qui pratiquent la « mystique de la souffrance ». Ce sont des comédiens toujours plus nombreux comme Ron Athey, qui, par exemple, est capable de s’illustrer sur scène à travers un simulacre du martyre de Saint Sébastien, le corps perforé de flèches !

Ces artistes ont en commun, pour la plupart, de côtoyer de près ou de loin des cercles ésotériques comme l’Ordre du Temple d’Orient — OTO — ou encore le Mouvement de Thélème — le thélémisme — et différentes organisations initiatiques en partie liées au mage Aleister Crowley (1875-1947).

Une prédilection pour l’occultisme et le « culte de la chair »

Ce qui caractérise ces groupes, c’est certainement leur prédilection pour l’occultisme et la pratique de la théurgie ou de la transe de possession - différentes variantes de spiritismes — mais aussi le « culte de la chair ».

En repoussant toujours plus loin les limites de la décence et de la permissivité, ces artistes vulgarisent pour des foules de jeunes, ce qui n’était réservé alors qu’à des cercles très fermés. Aujourd’hui, il est assez facile de se procurer des « vidéos extrêmes » qui relatent des sacrifices humains, des sabbats lucifériens voire des reconstitutions cinématographiques appelées sniff movies, c’est-à-dire des films de tortures. (…)

Les différentes procédures d’envoûtement ou de magie noire !

Les « publications jeunesses » des années deux mille comme Les Démons d’Alexia (mars 2004) ou Tendre Violette (janvier 2003) pour ne citer que ces deux volumes expliquent par exemple avec une précision saisissante les différentes procédures d’envoûtement ou de magie noire !
Nul besoin d’être initiés de nos jours à des sectes lucifériennes ou autres pour connaître ces rites d’ordre magique et chamanique. Il suffit donc de feuilleter la littérature enfantine pour en connaître les plus grands secrets.

Benoît Domergue : « Culture Jeune et ésotérisme » p. 126

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