Mystère de l’âme humaine

En parallèle avec mon métier d’astrophysicien qui m’amène à étudier le cosmos, j’ai cherché à tourner les yeux vers ce monde intérieur qui est moi-même. (p. 297)

Mystère de l’âme humaine que Baudelaire comparait aux profondeurs abyssales des océans. Capable du meilleur et du pire, du sublime et de l’horreur. Ses pouvoirs nous stupéfient, nous émerveillent et aussi nous terrorisent.

Il y a une âme à laquelle nous avons un accès privilégié : la nôtre. Un domaine à la fois si près et si loin. En parallèle avec mon métier d’astrophysicien qui m’amène à étudier le cosmos, j’ai cherché à tourner les yeux vers ce monde intérieur qui est moi-même. À en être le spectateur en même temps que l’acteur. À l’observer au travers des mots qui s’alignent au rythme de mes doigts sur le clavier.

J’ai atterri un jour sur cette planète, avec mon bagage génétique et la culture de mes proches. C’est le lot avec lequel, chaque matin, j’entreprends une nouvelle journée. Jusqu’à la nuit, je pose des actes qui parfois me surprennent et m’interrogent.

Comment mon « moi » vit-il l’interrogation religieuse qui m’habite ? Comment puis-je me confronter à des modes de pensée qui me sont parfaitement étrangers ? En peu de mots : comment me débrouiller avec cette brochette d’expériences qui, au cours des années, façonne ma vie ? Les textes qui suivent en sont des aperçus.

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Hubert Reeves  : « Je n’aurai pas le temps » p. 297

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